Les dits Cahiers de Douai ne sont sans doute, on le sait, que des feuillets épars, ordonnés après coup par tel ou tel ; s’ils ont été un jour un cahier ordonné, nous ne savons pas quelle forme il a pu avoir, quel ordonnancement Rimbaud aurait souhaité. On se trouve donc face à un ensemble qui peut paraître hétéroclite, tant au plan de la versification (du tétrasyllabe à l’alexandrin, des distiques aux sizains…), qu’au plan de la thématique et du propos. En réalité, il y a dans ce recueil une cohérence sous-jacente très forte, que je tente de faire apparaître dans le document ci-dessous, qui propose deux parcours de lecture différents, l’un accordant la priorité à la forme, et l’autre à la thématique.
J’espère trouver le temps de rédiger ou d’enregistrer un cours plus développé à partir de ces linéaments un jour ou l’autre.