Une des raisons essentielles du désastre que connaît l’enseignement de la grammaire en France depuis trente ou quarante ans est l’idée selon laquelle il faudrait « déplacer » les compléments pour savoir s’ils sont circonstanciels ou pas. L’une des questions posées cette année au concours de recrutement des professeurs de Lettres Modernes nous permettra de voir combien cette « manipulation » de la phrase peut être pédagogiquement délétère.