Cours d’analyse de la phrase complexe (7)

[Nouvelle édition du 1er mai 2024, avec 72 exercices, soit 300 phrases à analyser]

Le cours que j’ai publié dans les articles précédents, sous des formes inachevées, est maintenant à peu près complet, même si certains détails manquent encore, et mériteraient d’être ajoutés ici et là :

  • d’abord, des tableaux récapitulatifs de méthode ;
  • ensuite, des exercices d’application corrigés ;
  • puis un mode d’emploi du manuel, ainsi qu’une bibliographie ;
  • peut-être un chapitre sur le style indirect ?
  • enfin, des détails manquants, signalés par mes aimables correspondants :
  1. Un mot sur les points d’exclamation et d’interrogation qui valent virgule.
  2. Un mot sur la ponctuation des conjonctives circonstancielles.
  3. Un mot sur « car, en effet, parce que, puisque ».
  4. Des précisions pour bien montrer que « complément circonstanciel de tel verbe » est la fonction, et non la nature des conjonctives dites « circonstancielles ».
  5. […]

0 commentaire sur “Cours d’analyse de la phrase complexe (7)”

  1. Bonjour,
    Pourquoi s’obstiner à mettre « circonstancielle » dans la nature alors que cela sous-entend une fonction? Les élèves finissent par dire en analyse proposition subordonnée [conjonctive(c’est rare)] circonstancielle de temps sans distinguer clairement la nature de la fonction( et cela se propage sur l’analyse d’un GN). Une sub conjonctive est appelée ainsi parce qu’elle est introduite par une conjonction (ou locution) de subordination (et le nom de la nature a un sens) et on laisse la notion de circonstancielle du côté de la fonction. Si ce n’est pas le cas, alors autant réintroduire l’appellation « complétive » (grrrr). Dans la nouvelle grammaire, il est écrit « toute proposition introduite par une conjonction de subordination est appelée conjonctive » (youpi!) puis quelques pages plus loin apparaît la subordonnée circonstancielle (qui n’est pas appelée « conjonctive circonstancielle »…) qui est introduite par une conjonction de subordination….cherchez l’erreur! Un peu de cohérence serait appréciable, et les élèves n’en perdraient pas leur latin. Je préfère leur dire que la nature d’une proposition sub dépend de la nature du subordonnant (quand c’est une sub avec subordonnant). De la même façon, j’évite de dire que le verbe est conjugué car je me suis aperçue que pour les élèves et certains collègues le verbe à l’infinitif ou au participe n’est pas conjugué.. Je leur dis qu’on parle de proposition dès qu’un verbe a un sujet. Je précise que je suis en collège. Ensuite, une fois qu’ils ont saisi cette base, s’il faut qu’ils ajoutent circ. en nature , ils le font mais au lycée voisin, ils acceptent simplement conjonctive en nature et le mot »circonstanciel » en fonction.

    1. Bonjour,
      merci pour votre lecture ! Aurais-je mis « circonstancielle » dans la nature des propositions !? Zut alors. Où ai-je écrit quelque chose qui pourrait s’apparenter à cela ? Je ne le vois pas bien. Mais s’il y a quelque chose qui puisse s’y apparenter, dites-moi, que je le corrige vite.
      Pour la question du verbe conjugué, j’y reviens dans un message prochain.
      Cordialement,
      N. Lakshmanan-Minet.

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